Le Front de Salut a annoncé, mercredi 7 septembre 2022, sa décision finale de boycotter les prochaines élections législatives prévues le 17 décembre 2022.
Une conférence de presse a été organisée à cet effet, où le leader du front, Ahmed Nejib Chebbi est revenu sur les raisons de ce boycott.
Parmi les raisons évoquées, le fait que le chef de l'Etat se soit octroyé individuellement le droit, une nouvelle fois, de reformuler la Loi électorale, comme il l'a fait avec le Constitution, et la non-divulgation du projet à dix jours de la date butoir de publication. Par ailleurs, il a ajouté que les élections se tiendront sous la tutelle d'une instance qui a prouvé « sa partialité et son allégeance au pouvoir qui l'a nommée » et qui a participé « à la falsification de la volonté des électeurs pendant le référendum ». Pire, M. Chebbi estime qu'il s'agira d'un simulacre d'élections, comme cela a été le cas sous Ben Ali.
Pour sa part, Jaouhar Ben M'barek a assuré que toutes les composantes du front seront tenues de respecter cet engagement.