Le mouvement Tunisie en Avant a tenu, le samedi 1e octobre 2022, une réunion urgente de son comité central afin de revenir sur les échanges ayant eu lieu entre son secrétaire général, Abid Briki et le président de la République, Kaïs Saïed et sur les récentes déclarations des représentants de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Briki a déploré l'absence de cohérence et les contradictions entre les déclarations du porte-parole de l'instance, Mohamed Tlili Mansri et le vice-président de l'Isie, Maher Jedidi. Dans une déclaration accordée à Jawhara Fm, Abid Briki a estimé que l'interdiction aux partis politiques de participer à la campagne électorale des législatives du 17 décembre 2022 poussait son parti à boycotter cet événement. Il a estimé que les déclarations contradictoires portaient à confusion et ne permettaient pas d'avoir une certaine clarté par rapport à la situation. « Même si le président me l'avait affirmé, nous sentons qu'il y a une envie d'exclure les partis... Nous attendons une clarification de la part de l'Isie... Le vice-président de l'Isie, Maher Jedid a révélé qu'un arrêté fixera les conditions de participation des partis... Nous allons étudier les différentes hypothèses possibles... Le boycott portera sur la candidature aux législatives, ainsi que sur la participation au vote... J'adresse un appel au président de la République ! Les élections sont en danger ! », a-t-il ajouté. Abid Briki a, aussi, critiqué la procédure actuelle de dépôt des candidatures. Il a estimé que le formulaire portant sur le programme et les délais d'exécution était inacceptable et que même le gouvernement actuel n'était pas capable de le remplir. Il a rappelé que la prochaine Assemblée des représentants du peuple se limitera à sa fonction législative. https://www.jawharafm.net/ar/content/audios/1664637890.mp3