Le secrétaire général adjoint du syndicat de l'enseignement de base, Taoufik Chebbi, a annoncé, lundi 7 novembre 2022, que le boycott des cours par les enseignants suppléants et contractuels se poursuivrait en l'absence de négociations sérieuses. Intervenant sur Jawhara FM, il a indiqué que le ministère de l'Education n'avait proposé rien de concret, sauf des contrats « humiliants », lors de la dernière réunion de négociation datant du 4 novembre.
Il a signalé que le département ne s'était pas mobilisé alors que des milliers d'écoliers sont, aujourd'hui, privés de leur droit à l'éducation expliquant que les enseignants des promotions de 2018, 2019, 2020 et 2021 et dont le nombre s'élève à plus de 14.000 revendiquent leur droit à la titularisation. Le syndicat revendique, rappelons-le, la régularisation de la situation de ces enseignants en leur accordant notamment la titularisation, ainsi que l'application des conventions signées avec l'autorité de tutelle. Il exige, également, le recrutement des diplômés de 2022 de la licence appliquée en tant que stagiaires. Le boycott des cours par les enseignants suppléants et contractuels touche environ 400.000 élèves. Un lourd tribut que le syndicat impute aux tergiversations du ministère.