Plusieurs partis politiques, organisations et personnalités publiques ont annoncé qu'ils comptaient œuvrer, par tous les moyens pacifiques possibles, à stopper le processus entamé depuis le 25 juillet 2021. Ils ont affirmé que le processus électoral en cours était dépourvu de toute légitimité et aggravait la crise politique actuelle. Ils ont exprimé leur opposition au processus du 25 juillet et de ce qui l'avait précédé. Dans un communiqué commun datant du 26 janvier 2023 et baptisé « Déclaration du 26 janvier », les partis politiques, organisations et personnalités publiques ont exprimé leur attachement aux valeurs de la République, de la souveraineté nationale et de la démocratie. Les adhérents à la déclaration ont salué l'initiative lancée par l'UGTT, l'Onat, la LTDH et le FTDES. Ils ont considéré que cette initiative cherchait à défendre les acquis du peuple, ses droits économiques et sociaux, l'Etat de droit garantissant l'alternance pacifique du pouvoir, préservant le rôle des organisations de la société civile et des partis politiques dans la vie publique et respectant les libertés collectives et individuelles. Les adhérents à la déclaration du 26 janvier oeuvreront pour le retrait du décret n°54. Ils ont affirmé que ce texte portait atteinte à la liberté d'opinion, à la démocratie et à la liberté. Ils ont souligné l'importance d'élaborer une vision commune participative afin de sauver le pays de la crise majeure qu'il traverse. Ceci aura lieu à travers la création de commissions sous la supervision de compétences nationales. Parmi les adhérents à la déclaration, nous pouvons citer : la Coalition Soumoud, association Moultazimoun, le parti Al Massar, le Parti Socialiste, Sghaier Zakraoui, Yadh Ben Achour, Jounaïdi Abdeljaoued, Zaki Rahmouni, Adel Ltifi ou encore Khémais Khayati.