42 personnes de diverses nationalités subsahariennes ont été interpellées dans la nuit du 28 février au 1er mars 2023, dans les régions de Tozeur, Kasserine, Gabès, Jendouba, Ariana et Kébili. Ils sont accusés d'être entrés et de résider illicitement sur le territoire tunisien. C'est ce qu'indique un communiqué daté de mercredi 1er mars 2023 de la page Facebook du porte-parole officiel de la direction générale de la Garde nationale. Les personnes interpelées ont été placées en détention, après consultation du ministère public. Les mesures judiciaires qui s'imposent ont été prises à leur encontre.
Rappelons que le président de la République avait présidé, le 21 février 2023, une réunion du conseil de sécurité nationale consacrée aux « mesures urgentes qui devraient être prises pour traiter le phénomène de l'afflux d'un grand nombre de migrants irréguliers subsahariens en Tunisie ». Au cours de cette réunion, le chef de l'Etat avait souligne que cette situation est anormale et qu'il y avait « un plan criminel préparé depuis le début de ce siècle pour métamorphoser la composition démographique de la Tunisie ». Et d'ajouter que « certaines parties ont reçu de grandes sommes d'argent après 2011, pour l'établissement des immigrants irréguliers subsahariens en Tunisie, assurant que l'objectif non annoncé des vagues successives de la migration clandestine étant de considérer la Tunisie comme un Etat africain n'ayant aucune appartenance arabe et islamique ».