La députée, Fatma Mseddi aurait aimé que le président de la République, Kaïs Saïed soit plus dictateur. C'est ce qu'elle a affirmé, mercredi 3 janvier 2024, au micro de Khouloud Mabrouk dans l'émission "90 minutes" sur radio IFM.
Interrogée par l'animatrice sur l'élection présidentielle, l'élue a affirmé que le président Saïed ne sera pas le seul et unique candidat, certaines personnes ayant déjà annoncé leur intention de se porter candidates, selon ses dires. « On ne peut pas revenir à la dictature même si j'aurais espéré que le chef de l'Etat soit plus dictateur », a-t-elle assuré. Pour elle, « la dictature c'est un seul parti politique et une seule opinion ». Or, et toujours selon ses dires, « ce n'est nullement le cas, puisque le parlement est en train d'évaluer le travail du gouvernement sans entraves, il y a des discussions à propos de lois que le chef de l'Etat conteste ».
Fatma Mseddi a profité de l'occasion pour souligner l'urgence de faire passer l'amendement de la loi relative aux associations, car « il y a un complot de certaines associations suspectes pour faire entrer des fonds étrangers suspects en Tunisie afin de semer la zizanie et influencer les électeurs, lors de l'élection présidentielle, afin de renverser le régime ».