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Il y a de cela quatre ans, l'affaire de l'enveloppe empoisonnée
Publié dans Business News le 27 - 01 - 2024

Il y a de cela quatre ans, jour pour jour, une information est parvenue aux médias faisant été d'une enveloppe empoisonnée qui aurait été déposée au palais présidentiel de Carthage. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre laissant l'opinion publique perplexe.
Pendant deux jours, alors que la présidence de la République s'était murée dans le silence, l'opinion publique n'avait cessé de se poser des questions sur la véracité des faits et les parties qui auraient osé tenter d'empoisonner le chef de l'Etat.
Les interrogations ont finalement été apaisées 48 heures plus tard. Dans la version officielle, la missive a atterri sur le bureau de l'ancienne cheffe du cabinet présidentiel, alors Nadia Akacha. Celle-ci a eu un malaise en ouvrant l'enveloppe. Une substance douteuse, probablement toxique, lui a causé des troubles de la vision et une syncope. Mme Akacha a été vite secourue. Un autre employé de la présidence de la République, présent dans la même pièce que Mme Akacha, a eu les mêmes symptômes, mais leur intensité était moindre.
Aucun détail sur ce qu'a découvert le staff médical de l'hôpital militaire où Mme Akacha a été transférée, n'a été communiqué.
Deux jours après que la présidence de la République a rassuré les Tunisiens sur l'état de santé de leur président et sa cheffe de cabinet, la police scientifique a annoncé, à la surprise de tout le monde, l'inexistence de substance toxique dans l'enveloppe. Celle-ci est, rappelons-le, passée par la déchiqueteuse avant que la police scientifique ne la récupère.
La nouvelle a eu l'effet d'une bombe. Plusieurs voix ont alors crié au scandale remettant en doute la version de la présidence, surtout que, selon le protocole et pour des raisons sécuritaires, le courrier qui parvient à Carthage est toujours ouvert par deux agents de la garde présidentielle. Une fois ouvert, le courrier est envoyé aux intéressés parmi les membres du cabinet et un nombre infime arrive au président de la République.
Le tohu-bohu que cette histoire a créé s'est vite estompé, mais le mystère persiste. Quatre ans après, les Tunisiens ne savent toujours pas ce qu'il en est vraiment des faits. Qui était derrière cette enveloppe ? Y'avait-il vraiment une enveloppe ? Nul ne le sait et nous ne le saurons peut-être jamais.
Si à cette époque, la présidence de la République jouait un peu la transparence, ce n'est plus le cas aujourd'hui.


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