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Ennaifer met en garde contre la normalisation de l'emprunt auprès de la BCT
Publié dans Business News le 01 - 02 - 2024

Le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer a indiqué que le prêt qui sera contracté par la Tunisie auprès de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), en cas de révision de son statut, devait couvrir les dépenses de développement et non salariales ou sociales.
Invité le 1er février 2024 à « Midi Show » d'Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Bassem Ennaifer a estimé que le prêt en question devait servir à payer les fournisseurs afin de faciliter une relance de l'activité économique. Le professeur en économie a estimé que les recettes fiscales de la Tunisie suffisaient à couvrir les besoins en matière d'interventions sociales et de dépenses salariales. Il a mis en garde contre la révision du statut de la BCT de façon à normaliser l'emprunt auprès de cette institution. Ceci provoquera une hausse de l'inflation.
« 7.000 millions de dinars peuvent sembler être une somme importante. Or, elle ne représente même pas la moitié des prêts intérieurs programmés pour l'année 2024… Nous avons encore besoin des banques… Si ce prêt ne vise pas à relancer l'économie, il y aura des risques… Si ce mécanisme supposé être appliqué de façon exceptionnelle, est normalisé, il y aura hausse de l'inflation… Nous sommes dans une situation où les feux sont au rouge… Les indicateurs macroéconomiques doivent s'améliorer… L'Etat doit se serrer la ceinture », a-t-il dit.
Bassem Ennaifer a indiqué que les chiffres s'étaient améliorés en 2022 et en 2023. Néanmoins, et en raison de la petite taille du marché financier, l'Etat a commencé à jouer le rôle de concurrent aux banques privées ce qui impacte la croissance économique du pays. Il a considéré que la révision du statut de la BCT dans le but du retrait de son indépendance n'était pas la solution à la crise.
« La valeur ajoutée en Tunisie provient du secteur privé… Il traverse une mauvaise période… Il y a un problème d'accès au financement… Nous sommes passés par le Coronavirus et la guerre en Ukraine… Notre partenaire économique, l'Union européenne, a publié hier ou avant-hier les derniers chiffres avec une croissance de 0%... La consommation interne n'est pas conséquente… Le marché national est affaibli par l'inflation et la demande au niveau des marchés étrangers n'est pas exceptionnelle », a-t-il poursuivi.
Bassem Ennaifer a assuré que les entreprises en Tunisie empruntaient afin de survivre. Depuis 2012, le recours à des emprunts à court terme est plus important que celui des emprunts à long terme. Il a, aussi, évoqué des problèmes au niveau des conditions et des critères appliqués pour les prêts bancaires. L'accès est devenu plus difficile parallèlement à une défaillance au niveau des législations en vigueur.
Bassem Ennaifer a indiqué qu'une grande partie des revenus de l'Etat provenant de la vente des dérivés des phosphates, du tourisme et des transferts des Tunisiens à l'étranger servaient à couvrir les dépenses salariales.


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