Le président de la République, Kaïs Saïed, a supervisé, jeudi 18 avril 2024, la cérémonie de célébration du 68e anniversaire des forces de sécurité intérieure, saluant leurs efforts dans la préservation de la sécurité dans le pays. Le président de la République a rappelé que la Tunisie a célébré une série de fêtes nationales, soulignant que les générations doivent les garder en mémoire. « C'est un signe d'appartenance à la patrie. Cependant, nous ne pouvons rien attendre de ceux qui prétendent aimer la patrie alors qu'ils sont déjà démasqués, même s'ils tentent de manoeuvrer et de se cacher », a-t-il déclaré. Dans ce contexte, il a ajouté : « Ceux qui aspirent à un retour en arrière n'ont qu'à vivre dans leurs illusions. Les choses ont été tranchées depuis le 17-Décembre et cela a été confirmé le 25-Juillet. Le passé est révolu ». Il a, également, affirmé que la Tunisie fait face à des défis majeurs, sauf qu'elle est maître de son destin et relèvera seule ces défis en se basant sur ses propres ressources et à l'application de la loi à tous. « Il n'y a pas de croissance et de stabilité sans sécurité. La sécurité n'est pas en contradiction avec la liberté. En effet, la liberté ne signifie pas l'anarchie et l'atteinte aux institutions de l'Etat, encore moins la diffamation, les insultes et la propagation des rumeurs », assure le président. Kaïs Saïed a souligné, par ailleurs, que la Tunisie ne sera pas une passerelle pour les migrants hors la loi. « Tous ceux qui menacent l'Etat et sa stabilité seront arrêtés. Nous n'accepterons pas la traite des humains et le trafic d'organes. Nous n'accepterons jamais aucun type de crime ».