La chambre correctionnelle près la Cour d'appel de Tunis a confirmé, lundi 24 juin 2024, un jugement de première instance, qui avait condamné le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, à un an de prison et à une amende de mille dinars. La Cour d'appel a également décidé que le président du mouvement Ennahdha serait soumis à une surveillance administrative pendant trois ans à compter de la fin de l'exécution de sa peine de prison. Le dossier de l'affaire concerne une plainte déposée par un syndicaliste de la sécurité contre Rached Ghannouchi pour des soupçons d'apologie du terrorisme. Cela fait suite à son éloge funèbre début 2023 pour un des dirigeants du mouvement dans le sud de la Tunisie, en particulier concernant l'utilisation du terme "taghout". Pour rappel, Ghannouchi avait initialement été condamné en appel à 15 mois de prison dans cette affaire. Il a ensuite fait appel de cette décision, ce qui a conduit la Cour de cassation à annuler le jugement et à renvoyer l'affaire devant la Cour d'appel de Tunis pour un nouvel examen.