Le département de la protection sociale et du secteur informel de l'UGTT a vivement réagi aux déclarations controversées du PDG de la Pharmacie centrale, Mehdi Dridi. Ce dernier avait laissé entendre que certaines personnes, au-delà d'un certain âge, pourraient être privées de traitements médicaux. Dans un communiqué publié le 28 novembre 2024, la structure syndicale a qualifié ces propos d'« inadmissibles », et les a comparés à une « fatwa », estimant qu'ils portaient atteinte au droit fondamental à la santé et à la vie. Elle a également rappelé que de telles décisions ne relevaient pas des prérogatives du PDG de la Pharmacie centrale.
Le département a souligné que la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) enregistrait régulièrement des bénéfices grâce aux contributions des affiliés, lesquels doivent légitimement bénéficier des traitements et services médicaux. Insistant sur la nécessité de protéger le droit à la santé pour toutes les tranches d'âge sans discrimination, le département a exhorté le gouvernement à clarifier sa position sur ces déclarations jugées choquantes.
L'affaire soulève des questions sur l'accès équitable aux soins médicaux et la responsabilité des décideurs dans le respect des droits fondamentaux des citoyens.