La grève générale sectorielle dans le domaine de la santé est toujours maintenue pour le 23 janvier 2025, a affirmé le secrétaire général de la Fédération générale de la santé, Hassan Mezni. Le syndicaliste a expliqué, vendredi 17 janvier 2025, au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, qu'ils sont actuellement dans une impasse à cause des cliniques d'hémodialyse qui ont refusé catégoriquement de signer les avenants relatifs aux augmentations salariales pour les années 2022, 2023 et 2024, malgré la signature de l'accord sectoriel entre l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica). Selon lui, elles ont pris en otage leurs employés, refusant de signer leurs augmentations jusqu'à ce que la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam) leur accorde la hausse de tarifs qu'elles réclament depuis quelques années. Autres réfractaires, les pharmacies privées ont aussi refusé de signer ces avenants. Résultat des courses, les avenants relatifs aux augmentations salariales pour les années 2022, 2023 et 2024 n'ont pas été publiés au Journal officiel de la République tunisienne, car toutes les parties prenantes doivent le signer, pour être officialisé. Ce retard ne permet pas non plus d'entamer les négociations d'augmentations salariales pour 2025 et 2026. Et de noter que 90% du secteur privé de la santé ont respecté l'accord sectoriel signé en 2022. « Nous sommes ouverts à la négociation. Le ministre des Affaires sociales a tenu deux réunions et a été très positif, ce qui a permis d'avancer dans les négociations et d'annuler la grève prévue en novembre dernier. Mais, les quelques réfractaires, et en particulier la Chambre syndicale des cliniques d'hémodialyse, ont entravé les négociations », a-t-il expliqué.
