Il est déjà 23h, voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 1er septembre 2025 : La commission des finances menace de boycotter l'examen du projet de Loi de finances : La commission parlementaire des finances a annoncé, lundi 1er septembre 2025, qu'elle n'examinerait pas le projet de Loi de finances 2026, en raison du non-respect de deux dispositions de la loi organique du budget, notamment l'article 40 relatif à la présentation des grandes orientations avant fin juillet et l'article 62 imposant un rapport semestriel au Parlement. Lors de sa réunion, la commission a rappelé à la ministre des Finances l'importance d'auditionner le gouvernement pour suivre l'exécution du budget 2025 et intégrer certaines mesures dans le projet 2026, demande restée sans réponse. Les députés ont critiqué l'absence des notes d'application de plusieurs mesures de la Loi de finances 2025, demandé des éclaircissements sur le décaissement des crédits et sur les chiffres de croissance de l'INS, et appelé à une stratégie sur la relation de l'ARP avec les médias. Le député Yassine Mami a dénoncé le retard du gouvernement et le manque de transparence le même jour sur Mosaique FM, tandis que fin août, le président de la commission Abdeljelil El Heni et le député Mohamed Ali avaient déjà critiqué l'absence de transmission des hypothèses macroéconomiques et des mesures envisagées, soulignant une violation de la loi et un déficit de concertation.
L'UGTT menace d'escalade dans le secteur privé face au blocage des négociations salariales :
Le groupement du secteur privé de l'UGTT a annoncé, lundi 1er septembre 2025, sa disposition à recourir à « toutes les formes de lutte légitimes », y compris grèves et mouvements de protestation, face au refus du gouvernement et des organisations patronales d'ouvrir des négociations sur la révision des salaires. Dans un communiqué publié après sa réunion, le syndicat dénonce la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs, la précarisation de l'emploi et qualifie l'attitude du gouvernement et de l'Utica de « violation flagrante des droits sociaux et professionnels », portant atteinte au dialogue social et aux conventions internationales. L'UGTT tient les autorités et le patronat responsables de tout climat de tension sociale et souligne que les augmentations salariales sont un droit à conquérir, non un privilège. Elle appelle enfin l'ensemble de ses structures à se mobiliser pour des actions syndicales d'ampleur, réaffirmant son refus des politiques de mépris et affirmant que les travailleurs ne céderont pas sur leurs droits.
Chats brûlés à Mellassine : la justice écarte la thèse de la maladie mentale : L'avocat et défenseur des droits des animaux Hichem Zouaoui a révélé, lunid 1er septembre 2025 sur Jawhara FM qu'une femme avait éventré des chats et les avait immolés après y avoir introduit des objets. L'affaire a été signalée à l'association Arrahma pour la protection des animaux par une citoyenne dont le chat avait été victime. Les associations Arrahma et des Amis des animaux, représentées respectivement par Jamila Ammar et Asma Saadi, sont intervenues et une plainte pénale a été déposée, tandis que l'huissier Lamia Ben Saad a dressé un procès-verbal à partir des vidéos. Le ministère public a agi en urgence : la femme a été placée en détention le vendredi 29 août 2025 et est accusée de crimes environnementaux (incinération de déchets en espace public, deux à trois mois de prison et 500 dinars d'amende), d'atteinte à des biens d'autrui (trois ans de prison et 1.000 dinars d'amende) et de maltraitance animale (peine maximale de quinze jours). Aucun élément médical n'indiquait une incapacité mentale. Pour rappel, les agents du poste de police nationale de Mellassine étaient parvenus à identifier et arrêter cette femme filmée à plusieurs reprises en train de verser de l'essence sur des chats et des chatons avant de les brûler.
Budget de l'Etat : Yassine Mami dénonce l'absence de concertation avec le Parlement Le député Yassine Mami a dénoncé, lundi 1er septembre 2025 sur Mosaïque FM l'inaction du gouvernement concernant la présentation des grandes lignes du budget de l'Etat pour 2025, rappelant que l'article 40 de la loi organique n°2019-15 du 13 février 2019 impose la transmission des hypothèses et orientations avant la fin juillet, ce qui n'avait toujours pas été fait début septembre. Il a souligné que ce retard compromet l'harmonie entre les pouvoirs législatif et exécutif et a plaidé pour une meilleure implication du Parlement et une coordination approfondie avec le Conseil national des régions et des districts. Fin août, le président de la commission des finances, Abdeljelil El Heni, avait déjà critiqué le silence du gouvernement sur les orientations du projet de loi de finances 2026, dénonçant l'absence de transmission des hypothèses macroéconomiques et des mesures envisagées, qualifiant la situation de « violation claire de la loi » et de démarche unilatérale fragilisant le contrôle parlementaire. Le député Mohamed Ali avait également dénoncé l'opacité du gouvernement et appelé à plus de transparence et de concertation.
À la veille du Mouled, saisie de tonnes de zgougou et de fruits secs nocifs pour la santé : L'Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) a annoncé, lundi 1er septembre 2025, la saisie et la destruction de 15 tonnes de produits alimentaires jugés dangereux, dont 6,5 tonnes de céréales et dérivés, 2,5 tonnes de fruits secs, 548 kg de Zgougou, 172 kg de confiseries, 160 kg de décorations pour confiseries et 5 081 litres de jus et boissons gazeuses, à quelques jours du Mouled. L'INSSPA a mené 1 205 opérations de contrôle et analysé 86 échantillons pour détecter mycotoxines, contaminants et additifs interdits, établissant 61 procès-verbaux et fermant 7 commerces pour non-respect des normes sanitaires. L'instance a invité les citoyens à privilégier les magasins ouverts au public, à vérifier étiquetages, dates de péremption et intégrité des produits, et a mis à disposition le numéro vert 80106977 pour signaler toute violation.