La flottille internationale Soumoud prendra le large depuis la Tunisie, le dimanche 7 septembre 2025, en direction de la bande de Gaza. Son départ a été retardé de trois jours, afin de s'aligner sur le calendrier des embarcations parties d'Espagne et d'Italie, une coordination destinée à assurer la sécurité et l'organisation de cette mission maritime à portée mondiale. Parmi les passagers figure le député tunisien Mohamed Ali. Dans un post partagé sur les réseaux sociaux, Mohamed Ali a insisté sur la dimension politique et morale de cette initiative. « Ma participation n'est pas un geste symbolique ni caritatif, mais un devoir éthique et politique dicté par ma responsabilité d'élu. Gaza n'est pas seulement une terre assiégée, elle est devenue un symbole universel de dignité et de résistance », a-t-il affirmé. De son côté, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) sera représenté à bord par Yassine Gaïdi, membre de son bureau exécutif. Celui-ci avait présenté cette participation comme « une continuité naturelle de la mission du journalisme, de la parole libre qui refuse le silence face à l'injustice ». Il a souligné que Gaza n'est pas seulement « un territoire sous siège, mais le cœur battant d'une nation et la conscience vivante qui nous rappelle chaque jour que la liberté ne se donne pas, elle se conquiert ».
Par ailleurs, un appel solennel a été lancé à tous les capitaines, marins, mécaniciens et équipages de navires en Tunisie, au Maghreb et dans le monde arabe, afin de mettre leurs compétences au service de cette mission humanitaire et politique. Le départ de la flottille Soumoud traduit une mobilisation internationale inédite, où des parlementaires, journalistes et militants de divers horizons unissent leurs voix et leurs efforts pour dénoncer le blocus imposé à Gaza et réaffirmer le droit des Palestiniens à la vie.