L'équipementier aéronautique Latécoère a détaillé jeudi 2 octobre à l'occasion d'une réunion de présentation des résultats semestriels du groupe, le plan de réduction de coûts destiné à restaurer sa marge opérationnelle. Le président du directoire, François Bertrand, a déclaré lors de cette réunion que Latécoère est discussions pour la prise d'une participation minoritaire de 10% à 15% dans l'usine que prévoit de construire en Tunisie Aerolia, la nouvelle filiale d'EADS. Cette filiale, qui emploiera quelque 2.000 personnes, devrait regrouper les activités d'Airbus de Méaulte et de Saint-Nazaire en France. Au départ, Latécoère devait l'ouvrir seule et a engagé des négociations poussées qui n'ont finalement pas abouti. Depuis, Airbus a repris le projet qui a été annoncé par le président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite officielle en Tunisie. Latécoère est déjà présente en Tunisie via sa filiale Latelec SEA qui emploie plus de 700 personnes. Selon François Bernard, dans une interview au quotidien français Le Figaro publiée jeudi 2 octobre, la société va participer au projet d'implantation de parc aéronautique où elle devrait créer 500 emplois. Ce parc aéronautique (selon la Dépêche) sera « off-shore ». L'objectif, indique le quotidien français, est de réunir sur un même site d'une vingtaine d'ha, la nouvelle usine dédiée à la production de sous-ensembles simples d'aérostructure (filiale à 100 % de Latécoère) et des partenaires et sous-traitants. Il s'agit d'accueillir sur ce parc aéronautique 5 à 6 entreprises : des PME de production de pièces élémentaires de petites et moyennes dimensions (tôlerie et mécanique), mais également des activités de traitement de surface et de logistique.