La deuxième édition de Saidalya, le Salon de la pharmacie, de la parapharmacie et du bien être et le Forum sur la santé en Afrique se dérouleront les 12 et 13 décembre 2009 à Diar Lemdina à Yasmine Hammamet. L'événement a été organisé par AZ.com, agence spécialisée dans la communication et l'événementiel, avec la participation de la Banque africaine de développement (BAD) et du groupe Jeune Afrique. A l'occasion, une conférence s'est tenue, jeudi 3 décembre 2009 à l'Hôtel Maison Blanche à Tunis. Pharmacie, Parapharmacie et Bien être, ces trois éléments concourent hautement à concrétiser un enjeu majeur des politiques, à savoir la qualité de vie. Saidalya 2009 aura comme objectif de focaliser l'intérêt sur l'ensemble de ces aspects et d'éclairer les grands dossiers du secteur grâce à des échanges et des débats scientifiques de haut niveau, en réunissant des professionnels de santé de proximité. Ce Salon sera une vitrine du savoir faire tunisien vers l'Afrique. Il visera à établir un dialogue Sud- Sud autour des problématiques du médicament sur le continent. Hechmi Louzir, Directeur de l'Institut Pasteur et membre du Comité scientifique de Saidalya, a indiqué que l'industrie pharmaceutique offre plusieurs opportunités. Il faut, cependant, trouver les fonds nécessaire pour les investissements. Actuellement, 50 % de la consommation en médicaments de la Tunisie est fourni par la production locale. Il a souligné que les pays développés utilisent, de plus en plus, de médicaments génériques, moins cher. Ces pays possèdent des moyens de contrôle pour garantir leur efficacité. Par ailleurs, il a précisé que pendant le Salon, il y aura quelques clarifications à propos de la législation relative aux vétérinaires qui demeure, quelques fois, un peu floue. Riadh Azaiez, DG d'AZ.com, a résumé le bilan de Saidalya 2008. La première édition a réuni 65 exposants et 7.000 visiteurs dont 742 Algériens. Pour l'édition 2009, il y aura 80 stands. Les organisateurs prévoient la participation de 8.000 visiteurs professionnels dans le domaine de la santé. «Grâce à nos partenaires, on notera la participation de pays subsahariens outre celle de l'Algérie et de la Libye», a-t-il- expliqué. Deux espaces cohabiteront. Le premier sera réservé à l'industrie. Il permettra aux opérateurs de présenter leurs produits et leurs nouveautés. Le deuxième sera consacré au forum scientifique. Il sera l'occasion pour enrichir le débat. Il s'agit d'une rencontre entre le pouvoir de l'argent et le savoir. Mohamed Ali Abboudi, Directeur de Jeune Afrique Tunis, a mis en exergue le rôle du Salon. «Il y a des problèmes en Afrique mais il ya aussi des solutions». Le continent africain dispose, en effet, des compétences nécessaires dans le sens où tous les laboratoires pharmaceutiques y sont représentés. Il est important de développer des échanges Sud- Sud. Maimouna Dioply, analyste de santé à la BAD, a précisé que 25 pays (délégation ministérielle) participeront activement à l'événement outre des ONG et des Institutions privées. I.N.