Depuis mardi 22 mars 2011, les services de la voirie de la ville de Tunis ont repris leurs activités. Les grues de fourrières sillonnent de nouveau les rues de la capitale. Officiellement, ils étaient à l'arrêt depuis le 15 janvier. Longtemps critiquées, ces grues deviennent indispensables, particulièrement après le désordre qui a caractérisé la circulation dans la capitale. Le stationnement anarchique et les comportements incivils des conducteurs devenaient insupportables. D'ailleurs, ce retour a été salué, respectivement, par les riverains et les commerçants, dont l'activité a été quelque part handicapée. « Aucun incident n'a été signalé pour cette première journée, tant attendue, mais tant appréhendée », selon un responsable de fourrière. Il faut souligner que la fourrière emploie quelque deux cents personnes d'une manière directe et indirecte. L'arrêt de l'activité aurait menacé ces emplois et causé de grosses pertes aux parkings et sociétés gérant les zones-bleues.