Le gouvernement a réitéré, samedi 7 avril 2011, sa forte condamnation de la poursuite des violations dangereuses commises par les forces libyennes, au niveau du point de passage frontalier de Dhehiba, avec de nouveaux obus de mortier tirés à partir de la Libye et tombés dans le territoire tunisien, mettant l'accent sur la menace qu'ils représentent pour la sécurité des citoyens et de l'infrastructure du pays. En effet, une centaine d'obus de mortier sont tombés sur ou aux abords de Dhehiba samedi, sans faire de victime mais endommageant une maison, selon un envoyé spécial de Reuters. La population a dû se mettre à la hâte à l'abri pour éviter ces bombardements. Un communiqué diffusé par le ministère de l'Intérieur, samedi, indique que la Tunisie n'a pas pris la décision de fermer le point de passage de Dhehiba, dans le cadre de son engagement à accomplir son devoir humanitaire, s'agissant notamment de la garantie d'une issue et d'un abri aux citoyens libyens isolés. Le communiqué souligne, d'autre part, qu'en raison du manque de sérieux des autorités libyennes dans le respect de leurs engagements, la Tunisie prendra les dispositions qu'elle juge nécessaires pour préserver l'intégrité de son territoire national et la sécurité des habitants et des réfugiés, dans le cadre de la légalité internationale. I.N. (D'après TAP)