Des chefs d'entreprises français et tunisiens ont débattu, mercredi 15 juin 2011, à Paris, des pas à affranchir pour impulser les relations économiques bilatérales, selon un communiqué de l'UTICA. A l'occasion d'une table ronde, organisée par la Chambre de commerce franco-arabe, les hommes d'affaires se sont interrogés sur la réalité de l'économie tunisienne, l'impact de la révolution sur le rythme des investissements ainsi que sur les moyens de soutenir la Tunisie et d'impulser la coopération. Répondant à ces questions, Wided Bouchamaoui, présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), a précisé qu'après la révolution du 14 janvier 2011, la Tunisie a gagné en crédibilité sur le plan politique et présente, aujourd'hui, l'image d'un partenaire sérieux. En dépit des difficultés conjoncturelles, l'économie tunisienne reprend, selon elle, progressivement son rythme. «La Tunisie a, toujours, compté, au premier lieu, sur ses propres moyens mais, aussi, sur l'appui de ses partenaires», a-t-elle souligné, relevant le rôle que peuvent jouer les hommes d'affaires en cette période délicate et leur capacité à attirer l'investisseur étranger. Mme Bouchamaoui a, à ce niveau, appelé à consolider la solidarité entre les pays de deux rives de la méditerranée et à créer une dynamique d'investissements directs étrangers (IDE). A noter qu'une commission mixte a été constituée entre la chambre et l'UTICA, en vue de mettre en place une stratégie de travail commune et d'organiser une visite d'hommes d'affaires français à la Tunisie, au cours de cette année. D'après TAP