Une séance de travail, présidée par Dr Slaheddine Sellami, ministre de la Santé publique, et Boris Boillon, ambassadeur de France à Tunis, s'est tenue mercredi 20 juillet 2011 dans le but d'identifier de nouveaux espaces favorables au développement d'une coopération médico-sanitaire fructueuse et mieux adaptée aux priorités socio économiques de la Tunisie d'aujourd'hui. M. Boillon a exprimé la détermination de son pays à redéfinir les programmes d'appui au système sanitaire tunisien en fonction des exigences du processus de transition que vit la Tunisie depuis le 14 janvier. Il a fait part, également, de la volonté de la France de favoriser le recrutement d'aides-soignants et notamment des auxiliaires de vie tunisiens par des institutions et des structures sanitaires françaises. Pour sa part, le ministre de la Santé publique a souligné que la politique tunisienne en matière de santé procède désormais d'une vision globale et évolutive du développement humain intégral et profitable à l'ensemble des citoyens. Cette approche conduit à orienter les grands axes de coopération médico-sanitaire avec les pays frères et amis aux exigences de l'équité régionale et de la justice sociale. Par ailleurs, Dr Sellami a profité de cette occasion pour exprimer l'attachement de son département à tirer un réel profit des programmes de coopération en matière de formation médicale établie avec les institutions françaises et ce à travers l'instauration d'un partenariat plus solidaire entre les universités des deux pays. Dans le même ordre d'idée, le ministre a réaffirmé le souci de son département de favoriser l'obtention par les médecins spécialistes tunisiens en formation, candidats à des stages de perfectionnement en France, de la possibilité de passer par des services hospitalo-universitaires formateurs de qualité. Z.D