L'identification de nouveaux espaces favorables au développement d'une coopération médico-sanitaire fructueuse et mieux adaptée aux priorités socioéconomiques de la Tunisie d'aujourd'hui a fait l'objet d'une séance de travail présidée hier par le Dr Slaheddine Sellami, ministre de la Santé publique, et M. Boris Boillon, ambassadeur de France à Tunis. Le diplomate français a exprimé la détermination de son pays à redéfinir les programmes d'appui au système sanitaire tunisien en fonction des exigences du processus de transition que vit la Tunisie depuis le 14 janvier. M. Boillon a fait part également de la volonté de la France de favoriser le recrutement d'aides-soignants, et notamment d'auxiliaires de vie tunisiens, par des institutions et des structures sanitaires françaises. Dr Slaheddine Sellami a souligné, pour sa part, que la politique tunisienne en matière de santé procède désormais d'une vision globale et évolutive du développement humain intégral et profitable à l'ensemble des citoyens. Cette approche, a-t-il encore souligné, est à même d'adapter les grands axes de coopération médicosanitaire avec les pays frères et amis aux exigences de l'équité régionale et de la justice sociale. Le ministre a fait part, également, de l'attachement de son département à tirer un réel profit des programmes de coopération en matière de formation médicale établis avec les institutions françaises, et ce, à travers l'instauration d'un partenariat plus solidaire entre les universités des deux pays. Il a réaffirmé dans cet ordre d'idées le souci de son département de favoriser l'obtention par les médecins spécialistes tunisiens en formatoin, candidats à des stages de perfectionnement en France, de la possibilité de passer par des services hospitalo-universitaires formateurs de qualité.