Tout est à recommencer dans l'affaire de Samir Fériani. Le ministère public (militaire) a interjeté appel, mardi 4 octobre 2011, non satisfait par le non-lieu prononcé en faveur de Samir Fériani le 29 septembre dernier et non satisfait par la décision de transmettre le dossier à une juridiction appropriée. C'est ce que nous a affirmé Abdennacer Laâouini, avocat de Samir Fériani, qui cite (comme source) Moncef Dhouib, président du Tribunal. L'officier de police devra donc passer devant une cour d'appel du Tribunal militaire pour répondre, de nouveau, aux accusations de "atteinte à la sécurité extérieure de l'Etat et à l'intégrité du territoire tunisien", "attribution, dans des déclarations à la presse, à un fonctionnaire public de faits illégaux en rapport avec sa fonction sans en établir la véracité" et "diffusion d'informations de nature à troubler l'ordre public". Le ministère public estime, a priori, qu'il y a suffisamment de charges, de preuves et de témoignages à l'encontre de Samir Fériani pour que le dossier ne passe pas devant une juridiction civile et demeure entre les mains de la justice militaire. Samir Fériani demeurera cependant en état de liberté provisoire. R.B.H.