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Polémiques autour des sit-inneurs du Bardo
Publié dans Business News le 01 - 12 - 2011

Le Pôle Démocratique Moderniste vient de lancer un appel à ses militants et sympathisants pour soutenir les sit-inneurs du bassin minier de Gafsa actuellement au Bardo, venus réclamer leur droit au travail et à la dignité.
Plusieurs milliers de personnes sont déjà présents devant le siège de l'Assemblée constituante pour manifester leur désapprobation de ce qui est désormais communément appelé « coup d'Etat institutionnel ».
Ennahdha et ses deux alliés, le CPR et Ettakatol, font actuellement face à une vague de sévères critiques suite aux tractations visant à faire main basse sur les différentes institutions.
Les critiques ont émané du Premier ministre lui-même, Béji Caïd Essebsi qui a rappelé, jeudi 1er décembre 2011, sur les ondes de Mosaïque FM, que le peuple a voté pour l'élaboration d'une Constitution et non pour la désignation d'un président de la République, d'un président d'une Assemblée et d'un chef de gouvernement.
Plusieurs parmi les militants du CPR et d'Ettakatol se sont désolidarisés de leurs leaders et rejoint ce mouvement du Bardo pour manifester également leur désapprobation, appelant au respect total de la démocratie et de la transparence.
Les militants d'Ennahdha n'ont pas tardé à réagir en appelant, à leur tour, à une forte mobilisation pour ce samedi 3 décembre. Une source officielle du parti a cependant indiqué qu'Ennahdha n'est pas derrière cet appel qui n'engage que ceux qui le diffusent. Pourtant, ce sont « des militants officiels » du parti islamiste souvent cités dans le journal El Fejr (organe du parti) !
En parallèle, sur les réseaux sociaux, les militants des différents partis s'en donnent à cœur joie en attaques et agressions verbales. Ceux d'Ennahdha s'attaquent à ceux du CPR et d'Ettakatol et, bien entendu, aux autres partis perdants des élections, notamment les progressistes et communistes.
Ils lancent des appels au respect du choix du peuple et de la démocratie.
Si les militants du CPR et d'Ettakatol se tiennent actuellement « tranquilles », ceux des partis progressistes et communistes rappellent aux militants d'Ennahdha leurs quatre vérités : « vous n'êtes que des lâches et opportunistes et vous n'avez rien à voir avec le vrai militantisme des leaders d'Ennahdha qui ont fait la prison. Le 14 janvier, vous n'étiez pas dans la rue et en ce jour-là, il n'y avait point de niqab », lit-on un peu partout sur les réseaux sociaux.
Dans d'autres pages, on tourne en dérision les prestations télévisées de Mustapha Ben Jaâfar et Samir Dilou qui ont brillé par une extraordinaire langue de bois et des réponses évasives. Tellement extraordinaire que M. Ben Jaâfar était incapable de définir ses propres prérogatives de président de l'Assemblée constituante.
Pendant ce temps là, les leaders de la troïka continuent leurs discussions (secrètes) pour le dispatching des différents portefeuilles ministériels et des prérogatives du président de la République et du chef du Gouvernement.
40 jours après les élections, on aurait dû déjà commencer à discuter les premiers textes de la Constitution.


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