La Tunisie a besoin de plus de deux milliards de dinars pour accélérer la réalisation des projets de développement régional, dont la protection de certaines villes contre les inondations, le développement des réseaux d'électricité et de gaz naturel, outre la consolidation du système de la formation professionnelle, a annoncé Riadh Bettaieb, ministre de l'Investissement et de la coopération internationale. «La Tunisie vise à mobiliser des financements urgents pour réaliser des projets permettant de créer de nouveaux emplois et booster le rythme de développement régional», a indiqué le ministre, au cours d'une rencontre tenue, vendredi 23 mars, avec des bailleurs de fonds de pays arabes et musulmans. Concrètement, il s'agit de financer le projet de mobilisation des ressources hydrauliques de la rive droite de l'Oued Medjerda, de protéger les villes contre les inondations, d'un coût estimé à 790 millions de dinars dans les villes de Bousalem (Jendouba) et de Medjez el-Bab (Béja) et la construction d'un réservoir d'eau dans la ville de Kalaa Kébira (Sousse). Le gouvernement vise, également, la construction d'une centrale de production d'électricité à Sousse, d'un coût qui s'élève à 600 millions de dinars et l'extension du réseau de gaz naturel sur une longueur de 1713 km, moyennant des investissements de l'ordre de 832 millions de dinars, dont 130 millions de dinars programmés pour 2012. Ont participé à cette réunion, des représentants de la Banque Islamique de Développement (BID), du Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES), du Fonds d'Abou Dhabi pour le Développement, du Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA), du Fonds de l'OPEP et du Fonds Saoudien pour le Développement (FSD).