Avec l'accord de la majorité des groupes parlementaires de l'Assemblée constituante, la séance plénière de demain, mardi 26 juin 2012, pourrait être consacrée principalement à la polémique suscitée par la décision unilatérale du gouvernement d'extrader et de remettre l'ancien Premier ministre libyen, Baghdadi Mahmoudi, à Tripoli. Azed Badi, membre du groupe parlementaire composé des membres du parti Wafa (dissidents du CPR) a déclaré, sur les ondes de Mosaïque Fm, que la question du respect des droits de l'Homme en rapport avec l'état de la justice libyenne devra être posée, de même que la légitimité de la décision elle-même, prise sans l'aval du président de la République. « Beaucoup de membres de l'Assemblée se demandent si l'extradition de Baghdadi Mahmoudi n'était pas un chantage opéré par les autorités libyennes sur l'Etat tunisien », affirme Azed Badi. « S'il s'avère que cette décision est illégale, le retrait de la confiance au gouvernement Jebali fait partie des recours possibles », conclut-il.
