L'ancien Premier ministre et leader du nouveau parti « Nidaa Tounes», Béji Caïd Essebsi, a affirmé sur les ondes d'Express Fm aujourd'hui mardi 3 juillet 2012, que les attaques qui l'ont ciblé par des membres ou conseillers du gouvernement et de la présidence proviennent de « personnes insignifiantes donc qui ne méritent pas de réponses ». Il a affirmé ne pas se rabaisser et s'abstenir donc de leur répondre. Par contre, relatant l'accusation faite par le président provisoire de la République, Moncef Marzouki, à son encontre et insinuant qu'il aurait ménagé les corrompus de l'ancien régime ou les aurait protégés, l'ancien Premier ministre est formel, il s'agit d'une accusation grave et indécente venant d'un chef d'Etat, d'autant plus qu'elle est complètement erronée et induisant en erreur l'opinion publique. Il a précisé qu'aucune personne n'a été arrêtée ni relâchée sous ses ordres. Il a d'ailleurs affirmé qu'il aurait répondu sur le champ, s'il avait été présent quand ces «diffamations» ont été prononcées, lors du meeting du ministère des droits de l'Homme.
