Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères a démenti mardi 7 août 2012 via sa page Facebook les informations publiées par les médias à propos de son voyage aux Seychelles. Il a indiqué qu'il n'a jamais visité ce pays et qu'il n'envisage pas d'y aller. Selon lui, cela entre dans le cadre des rumeurs fomentées par certains médias qui ont des agendas qui n'ont rien à voir avec l'Information, ni de près, ni de loin. Signalons, à ce propos, que Business News a publié cette information en se basant sur une invitation lancée par une chambre de commerce tunisienne à des hommes d'affaires. Un voyage annulé après la polémique déclenchée, selon nos sources au ministère des Affaires étrangères. On nous dit même que le ministre a, déjà, épuisé son budget 2012 consacré aux déplacements à l'étranger. Et ces sources sont très dignes de foi. Signalons également que nous avons contacté le service de presse de M. Abdessalem afin d'obtenir de plus amples informations concernant le voyage aux Seychelles et que son service n'a rien démenti en promettant de nous contacter de nouveau. Mais aucune suite n'a été donnée. Par ailleurs, sur un autre plan, Rafik Abdessalem a justifié ses voyages au Qatar en déclarant que tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux à ce propos et à propos de dilapidation de l'argent public sont des mensonges et diffamations. Selon lui, tous ses voyages au Qatar entraient dans le cadre de la Ligue des Etats arabes, dont la majorité des réunions ont été déplacées du Caire vers Doha. A propos de la rumeur relative à son clash avec Hamadi Jebali, Rafik Abdessalem déclare que ce sont de purs mensonges destinés à semer la zizanie. « Je suis un membre du gouvernement présidé par Hamadi Jebali et c'est lui le responsable de l'évaluation du travail de ses ministres et de la composition du gouvernement et non l'inverse », a déclaré le ministre répondant ainsi à la rumeur prétendant que M. Jebali voulait limoger M. Abdessalem et que ce dernier lui aurait répondu « c'est moi qui peux te limoger, pas toi ! » D'après Rafik Abdessalem, il y a une véritable guerre de diffamation et tout un appareil de fabrication de rumeurs derrière qui se cache une coalition ignoble. Cette coalition est composée, selon le ministre, de lobbys de corruption et des victimes des dernières élections qui n'ont pas accepté les résultats des urnes. R.B.H.