L'hebdomadaire français "Charlie Hebdo" publie aujourd'hui mercredi 19 septembre des dessins offensantes représentant le Prophète Mohamed. Cette publication a suscité avec plusieurs réactions des médias français et des personnalités politiques, notamment après les tensions et violences occasionnées par le film portant atteinte au Prophète, selon le "Nouvel Observateur". Les autorités françaises ont exprimé des réserves quant à ces caricatures. En effet, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a "dans le contexte actuel" affirmé sa "désapprobation face à tout excès" tout en rappelant la liberté d'expression "dans le cadre de la loi". Il a appelé à "l'esprit de responsabilité de chacun". De son côté, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, interrogé au Caire, s'est dit "contre toute provocation", tout en rappelant l'importance de la liberté d'expression. Le directeur de l'hebdomadaire, Charb, interrogé par iTélé, a affirmé : "Je n'appelle pas les musulmans rigoristes à lire "Charlie Hebdo", comme je n'irais pas dans une mosquée pour écouter des discours qui contreviennent à ce que je crois", estimant que les dessins publiés en page intérieure et en dernière page du journal ne sont pas plus provocants que d'habitude. Par contre, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a appelé "à ne pas verser de l'huile sur le feu".
