Des centaines d'agents des forces de l'ordre ont quadrillé, hier soir lundi 17 décembre, les différents quartiers de la banlieue nord de Tunis, allant de Carthage, La Marsa, Gammarth et même la Soukra. On arrêtait les voitures à tout va et, de préférence, les grosses cylindrées et voitures de luxe : Infinity, BMW, Mercedes… Officiellement, selon le ministère de l'Intérieur, il s'agissait d'une large opération de ratissage. Au vu des personnes arrêtées, on constate cependant qu'il s'agit visiblement de manœuvres destinées à faire du spectacle, puisqu'on constate qu'il y a eu 1035 interpellations ayant abouti à 83 arrestations, dont une partie pour des faits mineurs. Ainsi, sur les 83 personnes arrêtées, il y a eu 30 cas d'ivresse et de trouble sur voie publique, 5 cas pour atteinte aux bonnes mœurs (il n'est pas impossible qu'il s'agit d'amoureux), trois cas pour consommation et détention de drogue. On notera cependant ces 42 recherchés qui ont été arrêtés et ces deux cas d'arrestation pour vol. Sur les 1035 interpellations, on a noté cinq infractions de non présentation de carte d'identité. Il y a également eu 352 contrôles routiers ayant abouti à 8 PV pour infraction au contrôle technique du véhicule, un PV pour une personne transportée en sus du nombre légal autorisé pour le véhicule, 17 infractions au code de la route, 3 confiscations de motos et 11 voitures recherchées. Selon le ministère de l'Intérieur, cette opération a trouvé de bons échos auprès des résidents. Chose que nous pouvons démentir aisément puisque cette mobilisation digne d'un état de danger suprême est incontestablement exagérée relativement aux résultats dont fait état le communiqué du ministère
