Intervenant au sein de l'Assemblée nationale constituante, lundi 25 février 2013, l'élu Mourad Amdouni, a pointé du doigt le manquement qui a eu lieu lors du vote sur l'article 26. Selon les déclarations de M. Amdouni, l'article 26, soumis par le comité Droits et Libertés à la commission mixte de coordination et de rédaction, a été falsifié. Un changement de mot, d'une ligne à une autre, qui est susceptible de modifier le contenu du texte de loi. «Nous avons, moi-même et la députée Salma Baccar, exprimé notre indignation à de nombreuses occasions ce qui a conduit l'universitaire Raja Ben Slama à accuser le rapporteur de la Constitution d'abus de confiance», affirme Mourad Amdouni qui déplore que « ceux qui ont été élus pour défendre la liberté d'expression en font aujourd'hui le procès». . Rappelons que selon les déclarations de Raja Ben Slama, un mandat d'amener a été émis contre elle, pour avoir « critiqué le rapporteur de la Constitution, Habib Khedher dans cette affaire ».