Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné dans un communiqué, publié aujourd'hui samedi 6 juillet 2013, la fermeture en Egypte de certains médias islamistes, ainsi que l'arrestation de certains journalistes, après la destitution de Morsi, et appelle par la même occasion à leur libération. Le SNJT qualifie ce genre d'arrestations de « répressives et de contraires à la démocratie ». Et souligne, par la même occasion, l'impératif « d'objectivité et d'impartialité auxquels sont tenus les journalistes dans le cadre de leurs fonctions» et ajoute que « le journaliste ne doit pencher en faveur d'aucune tendance politique ». Le syndicat des journalistes, invite, par conséquent, les autorités concernées à revoir leur décision et leur fait remarquer que « l'établissement d'une Haute instance indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) est un garant fiable, parmi tant d'autres, de la transition démocratique, qui permet de réguler au mieux l'information audiovisuelle. Elle octroie, également, au syndicat des journalistes les prérogatives nécessaires pour qu'il puisse avoir l'autorité suffisante afin de prendre les mesures qui s'imposent en cas de dépassement ».
