Mourad Hattab, expert en risques financiers s'est exprimé, aujourd'hui vendredi 26 juillet sur Al Watanya 1, sur les pertes qu'aurait engendrées la grève générale et sur la situation économique de la Tunisie. Concernant les positions tenues par certaines personnes récalcitrantes vis-à-vis de la grève générale, de ce vendredi, l'économiste a déclaré éprouver de la honte «parce que cette grève est symbolique et se trouve être la moindre des hommages à offrir à l'âme de ce martyr ». Mourad Hattab a expliqué que les pertes de cette grève ne représentent rien puisque « nous avons perdu des milliers de milliards lors des mois passés, à cause de la politique économique qui a été source de gaspillage dépassant les capacités financières de la Tunisie, sur des emprunts abusifs, sur une mauvaise gestion qui a mené à des pertes considérables dans tous les domaines quasiment et sans exception ». Il a également expliqué que l'assassinat de Mohamed Brahmi a engendré un nouveau goulot d'étranglement de dangers, selon lui, « en apparence c'est le danger politique qui paraît le plus évident mais la principale menace pesant sur la Tunisie aujourd'hui concerne le risque de l'écroulement économique ». Puis il affirme « que ce gouvernement tombe ou pas, que l'ANC soit dissoute ou non quelque soit la finalité, l'écroulement sera économique ! Ce qui engendrera forcément un écroulement politique » Mourad Hattab profite de ces éclaircissements alarmants sur la situation économique de la Tunisie pour transmettre un message aux « personnes qui appellent à la violence et au lynchages des Tunisiens dans les rues et qui ne se sentent pas appartenir à la Tunisie et qui nous ont mené à deux assassinats, je leur demande de nous abandonner à notre propre sort ». Mourad Hattab s'adresse à « l'opposition et les pôles forts dans l'opposition, les experts et l'UGTT », sur la nécessité de la constitution d'un front de remboursement pour sauver la Tunisie de la banqueroute