Après les frasques de sa sœur, Soumaya Ghannouchi sur les réseaux sociaux, c'est au tour de Yusra Ghannouchi, autre fille du leader du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, de faire le buzz. Celle-ci a annoncé, dans un échange de tweets, dans la soirée du vendredi 2 août, qu'une plainte est envisagée, contre le journal américain, New York Times pour publication de fausses informations, suite à un article paru sur le journal américain le 29 juillet 2013 et intitulé : Tuer le printemps arabe dans son berceau. Dans cet article en question, Karima Bennoune, Professeur de droit à l'université de Californie, estime que le parti Ennahdha est en grande partie responsable du climat de violence qui règne dans la Tunisie en ce moment, et ajoute qu'il devrait être condamné, puisqu'il s'agit, selon elle, d'un parti radical qui a créé un climat de violence intégriste croissante qui menace la vie des militants libéraux, de gauche et laïque. La journaliste étaye son analyse par les discours de Sahbi Atig qui a, rappelons-le, appelé au meurtre des Tunisiens contre la légitimité et a rappelé plusieurs faits (visite de prédicateurs approuvant l'excision des filles, port du niqab dès le plus jeune âge, appel d'une députée à séparer les hommes des femmes dans les moyens de transport) qui se sont déroulés avec l'approbation tacite du parti Ennahdha. Yusra Ghannouchi n'a pas précisé, par ailleurs, les faits qu'elle considère comme mensongers et sur lesquels reposerait la menace de déposer plainte.
