Comme Business News l'a déjà révélé il y a quinze jours, les jours de Moncef Marzouki au palais de Carthage sont comptés (voir notre article à ce sujet). Cela a été confirmé hier par Rached Ghannouchi avec des mots à peine voilés, hier sur Nessma TV. Il faut juste trouver une porte de sortie honorable à l'actuel président de la République et des négociations vont dans ce sens, apprend-on dans les coulisses. Les chances de Marzouki, lors de prochaines élections, sont quasiment nulles et la période actuelle exige qu'il quitte la présidence, d'autant plus que son parti, le CPR, ne cesse de mettre de l'huile sur le feu et de semer la discorde. La porte de sortie honorable en question consiste à lui « offrir » un poste onusien et des discussions ont eu lieu récemment dans ce sens. Ainsi, les Européens seraient prêts à appuyer la « candidature » de Moncef Marzouki pour le poste de Haut-Commissaire des Nations unies aux Droits de l'Homme, en remplacement de la Sud-Africaine, Navanethem Pillay, entrée en fonction le 1er septembre 2008. C'est cependant loin d'être acquis pour Marzouki vu que la Tunisie a enregistré beaucoup de violations aux Droits de l'Homme, sous sa présidence, sans qu'il ne réagisse ou qu'il ne s'oppose à ces violations.
