Invité sur le plateau de Midi show de Mosaïque FM, ce vendredi le 8 novembre 2013, le bâtonnier des avocats Mohamed Fadhel Mahfoudh a déclaré aujourd'hui, que le dialogue national et les négociations qui en découlent pour la formation d'un nouveau gouvernement attestent d'une crise réelle que traverse le pays. Mohamed Fadhel Mahfoudh a indiqué que si aucun accord concernant le futur chef de gouvernement n'est établi dans un proche avenir, le quartette pourrait être amené à faire des propositions, mais cela exige une délégation de la part des politiciens, précisant qu'il est persuadé qu'ils ne vont pas leur déléguer cette tâche en raison des calculs politiques étroits Le bâtonnier des avocats a souligné, également, que les conditions requises par le quartette pour le poste de chef du gouvernement prochain sont principalement l'impartialité et l'expérience afin de pouvoir relever tous les défis sociaux et économiques. Il a ajouté qu'Ahmed Mestiri et Mohamed Ennaceur feraient mieux de se retirer de la compétition vu qu'ils n'ont pas fait l'unanimité. Pour sa part, le vice-président de l'UTICA, Hichem Elloumi, a indiqué que l'économie du pays dépend de la réussite du dialogue national, et qu'en cas d'échec, la catastrophe serait énorme. Ainsi, il a tenu à préciser que les investisseurs étrangers suivent de très près les développements du dialogue national. M. Elloumi a souligné que la dégradation de l'image de la Tunisie à l'étranger ainsi que certaines mesures fiscales stipulées dans la loi de finances 2014, ont eu un impact très négatif sur l'intention des investisseurs.