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Nicolas Beau : Marzouki, le toujours provisoire président tunisien, a torpillé sa carrière politique
Publié dans Business News le 07 - 12 - 2013

Le journaliste français Nicoals Beau écrit aujourd'hui, samedi 7 décembre, sur sa page Facebook un article intitulé : « Tunisie, opération de basse police au Palais de Carthage », dans lequel il revient sur la présidence de Marzouki affirmant que « Le Palais de Carthage ne réussit guère à ses hôtes » et que « Moncef Marzouki a torpillé sa carrière politique » suite à la publication de son livre noir. Nous avons décidé d'en publier certains passages.
« Le Palais de Carthage, qui abrite en Tunisie la présidence tunisienne, ne réussit guère à ses hôtes. Après Ben Ali qui a régné grâce à un appareil policier pléthorique, voici son successeur, l'ancien opposant Moncef Marzouki, qui utilise les archives du régime défunt pour régler piteusement quelques comptes », écrit le journaliste en attaque de cet article.
« En trois cent cinquante pages, Moncef Marzouki, le toujours provisoire président tunisien, a torpillé sa carrière politique, pas moins. Le militant démocrate, que les Tunisiens, au lendemain de la révolution, avaient chassé de la place de la Kasbah fin janvier 2011, à force de « dégage », a fait publier par la Présidence de la République un libelle aux objectifs suspects », écrit-il dans son pamphlet ajoutant « Sous prétexte, dans un élan pseudo révolutionnaire, de démasquer les « collaborateurs », Marzouki transgresse l'organisation des pouvoirs. L'exploitation de telles données, livrées par les archives nationales, est du ressort de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), dans le cadre d'une loi sur la justice transitionnelle qui tarde à être adoptée ».
Tout en s'interrogeant si « Moncef Marzouki, souvent critiqué par les médias, a-t-il tenté de rendre la monnaie de leur pièce à des journalistes trop insoumis à son goût ? », il tance : « Dans le pavé dans la mare pleine de boue que lance Moncef Marzouki, figurent les noms des journalistes qui auraient complété leur fin de mois en écrivant sous la dictée de l'ATCE. Possible, et même certain, mais comment faire confiance à une fiche de police? Et de surcroit sous Ben Ali, qui réécrivait l'histoire en permanence? ».
« Toujours est-il que, dans ce même ouvrage, le président tunisien dédie 12 pages à sa propre apologie, ne cite pas certaines figures, pourtant connues comme laudatrices de Ben Ali, mais qui aujourd'hui sont proches de Carthage et du parti de Marzouki, le Congrès pour la République (CPR). »
« Moncef Marzouki pratique un détournement de la mémoire nationale, sans prendre aucune précaution d'usage et sans indiquer la méthodologie adoptée ni la qualité de ceux qui ont épluché les dossiers […] Non seulement les calomnies rendues publiques sous Ben Ali sont abondamment citées dans "le Livre noir", mais d'autres encore, inconnues, sont « révélées » par ce document censé dénoncer la propagande du pouvoir précédent. En revanche, Marzouki et Ghannouchi, ainsi que les dirigeants d'Ennahdha, ont droit à la publication de fiches très succinctes et nettoyées avec soin de toute accusation diffamatoire ».
En pointant du doigt « Les droits de l'homme à géométrie variable » de Marzouki, il affirme : « en permettant la parution de cet ouvrage à un moment où le pays traverse une crise de confiance, Moncef Marzouki ébranle la posture d'homme d'Etat, au dessus de toute esprit partisan, qu'il cherchait à afficher. Cette opération de basse police remet également en cause ses engagements en faveur des droits de l'homme, des libertés et de la démocratie. De Marzouki président tunisien intérimaire, il ne restera juste rien! ».
« Opposant constant du régime de Ben Ali qui rêve d'un monde nouveau ... sans opposants, Moncef Marzouki parasite aujourd'hui la transition démocratique tunisienne. Chez lui, un ego démesuré égo a tué toute forme d'intelligence », finit-il par conclure.


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