L'avocat de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, Akram Azoury, a énergiquement démenti, dans un communiqué parvenu à Business News et daté du mardi 11 février 2014, les informations reportées par un article du site Jeune Afrique en date du 8 février 2014, intitulé "Tunisie-Ben Ali : un hôtel parisien très particulier" et alléguant que l'enquête sur les avoirs du clan du Ben Ali en janvier 2011 avait révélé que l'une des filles de l'ancien président tunisien possèderait l'hôtel particulier du 17, rue Le-Sueur dans le 16e arrondissement de Paris. Pour Me Azoury, ce qui a été publié est «diffamatoire, dans la lignée des déclarations calomnieuses des autorités tunisiennes concernant les prétendus avoirs de l'ancien président Ben Ali en Suisse et qui se sont avérés inexistants contribuant à alimenter la confusion chez l'opinion publique». Ainsi, l'avocat «a nié énergiquement la détention par son client directement ou indirectement d'avoirs mobiliers ou de bien immobiliers en dehors du territoire tunisien et notamment en France», en s'engageant à signer au nom et pour le compte de son client sur tout document nécessaire à ce propos. Maitre Azoury a conclu en priant les médias «de mettre un terme définitif à toute intrusion du nom du Zine El Abidine Ben Ali dans le cadre de la campagne de désinformation menée par les autorités tunisiennes qui affirment depuis janvier 2011 que l'ancien président Ben Ali possède des avoirs en dehors de la Tunisie, alors que toutes ces accusations se sont avérées inexactes».