Dans un communiqué publié en ce lundi 3 mars 2014, le président du parti Hizb Ettahrir, Ridha Bel Haj est revenu sur l'arrestation de chef de la Ligue de Protection de la Révolution (LPR), Imed Deghij en mettant l'accent sur deux aspects y ayant trait. En effet, il a évoqué « le mouvement sécuritaire » ayant conduit à « cette arrestation qui selon certaines informations rapportées, a été opérée dans le cadre d'une décision syndicale sécuritaire et n'émane pas d'une décision de l'appareil sécuritaire officiel ». Ridha Bel Haj a qualifié cette opération, à ce titre, d'une « forme de vengeance ». Aussi, le président de Hizb Ettahrir a-t-il indiqué qu'eu égard à « la démonstration de force musclée » au moment de l'arrestation de Imed Dghij et face aux personnes protestant contre celle-ci, cet acte représente une preuve que certains membres des forces de sécurité éprouvent encore « une nostalgie à l'ère de Ben Ali où ces forces étaient un instrument d'oppression ». Bel Haj a opposé cette tendresse quant à certains à la rigueur excessive quant à d'autres, désignés par lui comme « de faibles personnes isolées », en allusion à Imed Deghij et ses acolytes des ligues précitées.