Habib Boulaâres, homme de Lettres et homme d'Etat, a été inhumé, hier mercredi 23 avril 2014, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté des figures politiques de renom et des noms illustres de la place culturelle. Prenant la parole à la suite du ministre de la Culture Mourad Sakli, Béji Caïd Essebsi, dirigeant de Nidaa Tounès, a fait une allocution en l'honneur de son « compagnon de route » et ami décédé quelques jours auparavant. Béji Caïed Essebsi est revenu sur la naissance de feu Habib Boulaâres dans le quartier populaire chargé de mémoire nationaliste, Bab Souika. Il a, par ailleurs lu un texte autobiographique où Habib Boulaâres revenait sur les événements marquants de sa vie. Quoique visiblement très affecté et ému aux larmes, Béji Caïd Essebsi n'a pas manqué de faire sourire les présents, dans ce moment solennel, par sa réaction à une erreur commise lorsqu'il a évoqué Mohamed Bennour, leader d'Ettakattol. Corrigé par l'assistance (où celui-ci figurait), le leader de Nidaa Tounès a répliqué « Ahmed ou Mohamed, qu'importe ! L'essentiel, c'est que vous soyez encore vivant ! ». Béji Caïd Essebsi listait en effet, les figures politiques connues encore en vie, parmi lesquelles sa propre personne qu'il n'a pas manqué de citer. Une Fatiha a été récitée par toute l'assistance à la mémoire de celui que « toute la Tunisie a perdu », comme cela a été dit lors de la cérémonie.
