Encore une fois, le député à l'ANC, Brahim Kassas, a « brillé » par ses insultes au sein de l'hémicycle. S'en prenant d'aujourd'hui mardi 19 août 2014 aux journalistes, l'élu les a qualifiés de « chiens » et de « terroristes ». Lors de la plénière consacrée à l'examen du projet de loi antiterroriste, ledit élu a demandé un point d'ordre que la vice-présidente, Mehrezia Laâbidi, lui a accordé, avant de finir par lui indiquer qu'il doit modérer ses propos. Faisant comme s'il n'avait pas entendu la remarque, M. Kassas s'est acharné ouvertement contre les médias en les accusant de terrorisme et de manipulation. « Le plus grand terrorisme intellectuel est celui des médias qui depuis trois ans n'arrêtent pas de nous harceler à coup de mensonges. Ils usent de démagogie, mais ils ne parviendront pas à tromper le peuple, car il est plus intelligent qu'ils ne pensent», a-t-dit sur un ton agressif. Et d'ajouter : « Vous avez sali notre image et porté atteinte à notre honneur». Sans se suffire de ces propos, Brahim Kassas a poursuivit son offensive verbale contre les journalistes en les traitants carrément de chiens et de journalistes de caniveaux et même en faisant signe de leur cracher dessus. « Vous êtes les chiens de vos maitres ! », a-t-il dit tout en continuant à crier de manière hystérique et en menaçant d'interrompre la séance. S'adressant à la vice-présidente il s'est écrié : « Rappelez-vous qu'on vous a accusé de possession de compte bancaire en Autriche alors que ce n'était pas vrai » a-t-il dit avant qu'elle ne lui coupe le micro. En réponse à ces insultes, l'association tunisienne des journalistes parlementaires (ATJP), a appelé la présidence de l'ANC, dans un communiqué rendu public peu après la fin de la séance, à exiger au dit élu de présenter ses excuses aux journalistes. D'un autre côté, l'ATJP a annoncé sa décision de « boycotter » le député.
