Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami a dénoncé, lors d'une rencontre avec des représentants de professions libérales (avocats, médecins, pharmaciens, ingénieurs, etc.) dimanche 31 août 2014 à Sousse, la polarisation d'hommes d'affaires, leur instrumentalisation par des partis politiques et leur désignation en têtes des liste, dans l'intention de profiter de leur argent et statut social, selon la TAP. M. Hammami a indiqué que le Front populaire continuera de militer pour empêcher le retour du despotisme et de la dictature. Il a dénoncé, dans ce même contexte, ce qu'il a qualifié de «campagnes de diabolisation et de diffamation volontaire», ciblant la vision du parti en particulier dans le domaine du secteur privé, des professions libérales et leur position par rapport aux questions de l'identité religieuse des Tunisiens. Il a aussi souligné que le Front populaire n'a jamais été contre les propriétaires des établissements privés ou de professions libérales qui servent les intérêts du pays, contribuent à son avancement en soutenant l'employabilité et respectent le droit syndical et le droit des travailleurs. Hamma Hammami a également ajouté que le front apprécie toutes les couches sociales, qui respectent l'environnement, accomplissent leurs devoirs, luttent contre le commerce parallèle et l'évasion fiscale. Pour lui, la Tunisie a encore besoin d'être secourue et reconstruite, ce qu'essaye de faire le front via son projet national, qui regroupe toutes les demandes et aspirations des Tunisiens et Tunisiennes et qui sera révélé lors de sa campagne électorale. M. Hammami a précisé que le front a su garder son unité et n'a jamais refusé de s'unir avec d'autres partis démocratiques, cependant, toute union électorale avec des partis de l'UPT qui avaient affiché leur souhait de s'allier avec Ennahdha est refusée, dit-il.
