Dans une intervention à la radio Jawhara Fm, aujourd'hui vendredi 26 septembre 2014, Mehrezia Laâbidi, vice-présidente de l'ANC et membre d'Ennahdha, a avancé en argumentant que c'est Ali Laârayedh qui a eu le courage de classer Ansar al Chariâa en tant que mouvement terroriste alors que le gouvernement de Béji Caïd Essebsi avait laissé se tenir une réunion de ce groupe, chose interdite par le même Laârayedh, selon ses termes. Mais Mme Laâbidi semble oublier que c'est justement Ali Laârayedh qui avait donné l'ordre de ne pas arrêter le chef d'Ansar al Chariâa alors qu'il se trouvait à portée de main des forces de sécurité. Deux faits illustrant le laxisme observé par les gouvernements de la troïka, dominée par le parti islamiste.