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Tunisie - Politique:
Face à "une alliance douteuse" Ghannouch-/Essebssi, Ennahdha s'en va-t-en guerre!
Publié dans WMC actualités le 27 - 08 - 2013

Lotfi Naghadh, Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi et nos soldats massacrés sur les montagnes d'Al Chambi ne seraient pas morts pour rien… finalement. Tout ce sang a été versé pour la bonne cause: une sortie honorable d'Ennahdha d'un exercice catastrophique du pouvoir, d'une destruction programmée et étudiée de ses “élites administratives“ dans les institutions de l'Etat et d'abus avérés dans la gestion des affaires économiques et sociales du pays sans parler d'une impunité acquise à tous ses ministres -bons comme mauvais- et ses dizaines voire centaines de conseillers…
Mieux encore, Béji Caïd Essebsi aurait eu ce qu'il voulait. Au terme de sa vie, il aurait une épitaphe sur sa pierre tombale citant son statut de président de la Tunisie. Certaines sources affirmeraient même que Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire ne serait pas contre, ce qui laisse transparaître les manœuvres du prestidigitateur politique attitré de la Tunisie qui réunit sous son toit aussi bien les BCE, Néjib Chebbi, Noureddine El Bhiri que les Hamma Hammami et autres. Soit.
Mais qui serait le dindon de la farce dans cette fameuse bouffonnerie concoctée par les renards de la politique et les obsédés du pouvoir? L'UGTT, l'UTICA et leurs partenaires qui avaient réellement cru qu'ils menaient la danse? Ou bien une large frange du peuple tunisien qui avait vraiment cru dans les déclarations rassurantes de ses élites politiques lui promettant de préserver ses acquis et son mode de vie?
Les accords consensuels qui seraient, semble-t-il, chapeautés par le trio européen -germano-franco-britannique- et approuvés par les Américains, permettraient d'éviter à la Tunisie le scénario égyptien, de pousser les «Ikhouans» à des actes inconsidérés mais plus que tout de sauver la face des initiateurs des printemps arabes et des concepteurs de l'islam politique modéré.
Jeu de consensus ou langage de sourds??
On pourrait, dans ce cas -mais ça n'est qu'un scénario-, encourager une alliance sacrée entre des destouriens reconverties et des «islamistes» modérés et créer un pool permettant de prendre les rennes du pouvoir pendant un court laps de temps, le temps que les frères confirment et forment des compétences décriées lors de la campagne électorale mais inexistantes dans l'exercice réel des affaires de l'Etat. Cette alliance sauverait-elle le pays de l'effusion de sang et de la violence?
Rien n'est moins sûr car suite aux déclarations «angéliques» et mitigées par des menaces à peine voilées de Rached Ghannouchi lors de son dernier entretien à Nessma TV, voilà l'aile extrémiste et surtout intéressée, chapeautée par Abdellatif Mekki qui se voyait déjà Premier ministre -ses grands dieux que les déclarations du Chef n'engagent que lui-même et qu'Ennahdha est un parti démocratique où chacun s'exprime comme il veut. Mekki est allé même lors de déclarations faites aujourd'hui reprocher au président du parti son affaiblissement par des déclarations par trop aimables à l'intention de Nida Tounes et de BCE et par un revirement «inacceptable» des anciennes positions d'Ennahdha concernant la situation sociopolitique du pays. Sommes-nous en face du jeu désormais réputé de la Nahdha “mauvais flic/bon flic“?
Toujours et dans le même ordre des choses, ce matin, Ali Larayedh, chef du gouvernement, affirmait à La Kasbah que le gouvernement assurerait sa mission jusqu'au bout, ce qui ne laisse pas entrevoir un possible changement du cadre actuel d'exercice du pouvoir. Au passage, il a offert une fleur «empoisonnée?» aux Tunisiens; il déclare à propos d'Ansar Al Chariaa: «C'est un groupuscule impliqué dans les opérations terroristes commises en Tunisie et responsable d'un réseau de stockage d'armes. Il est responsable de la planification d'assassinats, d'attaques contre des postes des forces de sécurité et de l'armée»..
Donc risque de représailles de la part d'Ansar Al Chariaa dont sera victime le peuple, maintenant que la guerre est clairement ouverte avec le gouvernement et également une disculpation publique du chef du gouvernement quant à sa responsabilité dans le renforcement des rangs du groupuscule en question. Rappelez-vous les instructions reçues par la police alors qu'elle encerclait Abou Iadh et ses sympathisants à la mosquée Al Fath à Tunis pour se replier. Pire, la relaxe de tous les terroristes arrêtés par la police et le laxisme plus que douteux de l'actuel chef du gouvernement alors ministre de l'Intérieur à l'époque face aux mouvements suspects à Jebel Chambi et ailleurs.
Quant à l'UGTT et ses alliés, eh bien ils considèrent qu'avant toute discussion, à propos de la prochaine période transitoire, ne pourrait avoir lieu sans qu'il y ait auparavant dissolution du gouvernement.
Plus sourd comme langage, cela n'existe pas!


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