L'ancien porte-parole de la présidence de la République, Adnène Mansar a reconnu, samedi 27 septembre 2014, que la présidence avait informé Béji Caïd Essebsi de menaces à son encontre, et qu'elle lui a proposé une protection rapprochée. « Je considère que les menaces contre la personne de BCE, comme toutes les autres personnalités candidates à la présidentielle, d'ailleurs, relèvent du terrorisme. Ce terrorisme est imprévisible et il existe un scénario néfaste qui ne doit pas se réaliser. On doit éviter que les candidats à l'élection ne soient pris pour cible afin de faire échouer le processus électoral », affirme M. Mansar. Adnène Mansar a donc souligné que la présidence s'est attelée à son devoir d'informer plusieurs personnalités et qu'elle a proposé une protection personnelle à BCE. Selon M. Mansar, BCE n'avait pas répondu au message, expliquant que son fils n'a pas fait parvenir l'information à son père durant 4 à 5 jours. « Maintenant, le ministère de l'Intérieur a repris l'affaire, puisqu'il y a une coordination entre les deux institutions. Le plus important dans cette histoire, c'est qu'il n'arrive pas de mal ni Béji Caïd Essebsi, ni à un autre candidat », conclut l'ex porte-parole. I.L. http://www.radioexpressfm.com/assets/uploads/podcasts/edbbf422f2734214f6b44625baf6c74c6914602a.mp3