L'ancien ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle et leader du mouvement Ennahdha chargé des relations avec la société civile, Samir Dilou a annoncé, mardi 30 septembre 2014, que la Tunisie sera honorée d'accueillir des réfugiés politiques. En effet, M. Dilou a souligné qu'il n'était pas contre le fait que le pays offre un refuge à des opprimés qu'ils soient des Frères Musulmans ou des communistes. Les mêmes propos ont été tenus la veille par le leader du parti Rached Ghannouchi qui, dans une interview accordée au journal « Al Akhbar » qu'Ennahdha estime que les Frères Musulmans sont les bienvenus en Tunisie. « La Tunisie, Etat démocratique, indépendant et souverain, faisant partie de l'Organisation des Nations Unies, doit conditionner sa décision par le respect des normes internationales […] En revanche, nous, en tant que mouvement, nous estimons que les personnalités des Frères Musulmans souhaitant s'installer en Tunisie, sont les bienvenues puisque les Tunisiens ont été chaleureusement accueillis dans différents pays du monde lorsqu'ils étaient persécutés par le régime de Ben Ali ».
