Le montant des dettes des groupements hydrauliques, qui alimentent en eau potable 1,6 million de Tunisiens habitant dans les régions rurales, s'élève à environ 38 millions de dinars. Un chiffre annoncé lors d'un atelier organisé, mardi 14 octobre, par la SONEDE, selon la TAP. Les principaux créanciers de ces groupements sont la SONEDE, la STEG et les commissariats régionaux au développement agricole (CRDA). La faiblesse des moyens financiers, le manque d'entretien et la mauvaise gestion sont les principales causes altérant le fonctionnement de ces groupements. Auxquelles s'ajoutent d'autres facteurs aggravants apparus après la révolution dont notamment les actes de vandalisme et la réticence à payer les frais de consommation par les abonnés.