Après plusieurs jours de tractations, le Front populaire s'est inspiré de la position de Jean Luc Mélenchon lorsqu'il avait appelé à barrer la route à la montée de Sarkozy ou la position du PS lors de la présidentielle Chirac-Le Pen en 2002. Le Front populaire appelle ses électeurs à participer massivement au deuxième tour de la présidentielle afin de renforcer le processus démocratique et favoriser la transition. Le Front populaire appelle également à coordonner avec la société civile pour éviter toute contestation des résultats de l'élection. Le Front populaire exhorte donc ses électeurs à barrer la route au candidat Moncef Marzouki à cause de son discours de division. Toutefois, il insiste sur le fait que barrer la route à Moncef Marzouki n'implique pas un chèque en blanc au candidat Béji Caïd Essebsi. Le candidat de Nidaa Tounes n'ayant pas encore arrêté définitivement ses choix de société en relation avec Ennahdha. Par conséquent, le Front populaire posera ses conditions dans le cas d'un soutien au candidat Béji Caïd Essebsi.