« Couper la route est une expression qui m'a réellement surpris ». C'est ce qu'a déclaré le président sortant, Moncef Marzouki, au micro de Shems Fm le 12 décembre 2014, en réaction à la position du Front populaire. Moncef Marzouki a ajouté qu'entre lui et la gauche tunisienne il existait un martyr nommé Nabil Barakati. Il a expliqué qu'il avait juré depuis longtemps de faire en sorte que le 8 mai devienne une journée nationale contre la torture et c'est ce qui s'est passé. « J'espère que ce martyr n'est pas en train de se retourner dans sa tombe car s'il avait été là, il n'aurait pas demandé de couper la route devant un militant des droits de l'Homme en l'ouvrant devant un homme qui était directeur de la sûreté nationale » a-t-il conclu.