Lors de son passage avec Samir El Wafi à l'émission « A celui qui ose seulement », ce soir du dimanche 8 février 2015, Khemaïes Ksila a parlé, bien entendu du conflit et du désaccord qui l'opposent à son parti Nidaa Tounes, mais il a également évoqué ses relations avec Kamel Letaïef. Pour M. Ksila, Kamel Letaïef fait du lobbying politique, ce qui est un fait ordinaire comme on en voit partout dans les pays démocratiques et avancés avant d'avouer qu'il a été et est, encore, en contact assez régulier avec lui. Je communique avec, surtout, dans les moments où il se retrouve en difficulté, notamment lors de la cabale dont il a fait l'objet jusqu'à chez lui où on a tenté de l'arrêter sans raison ni procédure légale, a-t-il déclaré. « Kamel Letaïef a toujours joué un rôle dans la vie politique et tente d'en avoir un dans l'état actuel des choses, mais je ne sais pas à quel point il a réussi en cela. Ce que je sais, c'est que maintenant, il s'agit d'un homme ordinaire », a précisé Khemaïes Ksila avant d'ajouter que M. Letaïef a eu de « nombreuses positions courageuses et humanitaires dont notamment la protection qu'il a apportée à Mohamed Charfi, grand défenseur des droits de l'Homme ». En conclusion de ce volet, M. Ksila estime qu'il est honoré d'avoir de bonnes relations avec Kamel Letaïef, « un homme aux rôles, globalement, positifs ». Khemaïes Ksila a évoqué, par ailleurs, ses rapports avec Slim Chiboub, pour dire qu'il a eu affaire à lui lorsqu'il était venu le voir, du temps de Ben Ali, pour lui proposer des « arrangements » dans des situations bien déterminées. Mais dans l'état actuel des choses, je compatis avec lui parce qu'il souffre de la privation de la liberté, mais surtout, je compatis avec sa femme, la fille de Ben Ali, privée de ses libertés d'action et de son passeport alors que, juridiquement, elle n'a rien à se reprocher, a-t-il renchérit.