Revenant sur l'affaire Yassine Ayari, la présidente de la commission des Droits et Libertés à l'ARP, Bochra Belhaj Hmida, a exprimé sa ferme opposition à la comparution de civils devant une cour militaire « indépendamment des raisons et des motifs d'inculpation » a-t-elle martelé. Intervenant mercredi 11 février 2015 sur Shems Fm, l'élue de Nidaa a déclaré qu'elle aurait sollicité, la grâce présidentielle pour le blogueur Yassine Ayari s'il n'y avait pas eu de recours en appel. Par ailleurs, Mme Belhaj Hmida a considéré que plusieurs lois doivent être revues, notamment celles en relation avec les libertés individuelles et d'expression, précisant, dans le même contexte, que certaines lois sur les libertés économiques et religieuses feront également l'objet d'un examen et d'une éventuelle révision par sa commission.